Jonathan Derot, Doctorant au sein du Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences (LOG) soutiendra publiquement sa thèse intitulée :
Date : vendredi 12 décembre 2014 à 9h30
Lieu : à MREN salle de conférence Wimereux
Jury :
Directeur de thèse :
François Schmitt, DR, CNRS, Wimereux
Co-Encadrant :
Valérie Gentilhomme, MC, Université de Lille l
Examinateurs :
Felipe Artigas, MC, Université du littoral Côte d’Opale
Ingrid Puillat, Cadre de Recherche, Ifremer Brest
Rapporteurs :
Gilles Durrieu, PR, Université de Bretagne-Sud
Sabine Schmidt, DR, CNRS, Bordeaux
Invités :
Alain Lefebvre, Cadre IFREMER
Jean Prygiel, professeur associé et Agence de l’Eau Artois Picardie
Résumé :
L’objectif principal de cette thèse est la caractérisation des dynamiques hautes fréquences en milieu côtier et en particulier de leurs extrêmes, par l’intermédiaire de l’étude de séries temporelles biogéochimiques à long terme enregistrées par des systèmes automatisés.
Les bases de données hautes fréquence utilisées dans cette étude proviennent majoritairement du programme MAREL, qui a été mis en œuvre par l’Ifremer. Des séries temporelles basses fréquences provenant des programmes de surveillance du littoral SOMLIT (CNRS, INSU) et SRN (Ifremer) sont mises à contribution pour appuyer l’importance des systèmes automatisés. La méthode EMD (Empirical Mode decompostion) nous a servi de base dans de nombreuses analyses pour étudier ces séries temporelles. Nous avons aussi utilisé des méthodes plus classiques empruntées aux domaines de l’analyse numérique et de la turbulence. Cette étude se décompose en 3 parties, et plusieurs annexes. Les matériels et méthodes sont présentés dans la première partie. Dans la seconde partie, la méthode EMD nous a permis de mettre en avant les fortes fluctuations contenues dans les blooms, ainsi que de mener des analyses spectrales grâce à un couplage avec la transformée de Hilbert. L’analyse en composante principale (ACP) a mis en avant les principaux forçages exercés sur la production primaire et les profils de températures SOMLIT laissent supposer un impact de la stratification sur l’intensité des blooms. Dans la troisième partie, nous avons mené une étude comparative entre les données basses fréquences et hautes fréquences. Et deux méthodes de cross-corrélation (TDIC et co-spectre) nous ont permis de définir une échelle caractéristique de transition entre les températures de la Manche occidentale et orientale. En annexe nous avons testé la robustesse de différentes méthodes d’analyses spectrales quant au manque de données dans les séries temporelles, qui est un problème inhérent aux bases de données enregistrées par des systèmes automatisés, et nous avons reproduit un article qui est en cours de soumission.