William Moutier Doctorant au sein du Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences (LOG) soutiendra publiquement sa thèse :
Date : lundi 5 décembre 2016 à 13h30
Lieu : Salle de conférences à la MREN LOG à Wimereux
Directeurs de thèse : Hubert Loisel, Professeur, LOG, France
Lucile Duforêt-Gaurier, Maître de conférences, LOG, France
Rapporteurs : Emmanuel Boss, Professeur, University of Maine, USA
Emmanuel Devred, Senior Scientist, IOB, Canada
Membres : Annick Bricaud, Directrice de Recherches (CNRS), LOV, France
Laurent Labonnote, Maître de conférences, LOA, France
Frank Fell, Docteur, Directeur général de Informus GmbH, Allemagne
Titre :
Utilisation de la cytométrie en flux pour une meilleure connaissance de la diffusion individuelle des particules. Application au phytoplancton.
Résumé :
L‘objectif était d’utiliser le cytomètre en flux (Cytosense, CytoBuoy b.v., NL) afin de comprendre l’influence des paramètres structurels et morphologiques des cellules phytoplanctoniques sur la rétrodiffusion. Nous avons analysé les propriétés optiques des cellules sur différentes phases de croissance. Une expérience en microcosme a été réalisée sur deux espèces (Thalassiosira pseudonana et Chlamydomonas concordia) durant 20 jours. Les efficacités de diffusion avant et de côté de Thalassiosira pseudonana étaient, respectivement, 2,2 et 1,6 fois plus importantes que celles de Chlamydomonas concordia.
Les variations intra- et inter-espèces ont été expliquées par des simulations théoriques et des mesures in situ (biogéochimiques et observations au microscope à balayage électronique). Les mesures in situ ont permis d’obtenir des informations sur la structure des cellules (e.g épaisseur de la frustule). L’efficacité de diffusion avant est impactée par l’agrégation et la taille des cellules. L’indice de réfraction réel du chloroplaste est un paramètre clé pouvant expliquer les variations de l’efficacité de côté.
A l’avenir, nous recommandons d’utiliser un modèle à deux couches (cytoplasme-chloroplaste) pour simuler les propriétés optiques des cellules phytoplanctoniques.
Une analyse de la relation entre la concentration en carbone organique particulaire (POC) et le coefficient de rétrodiffusion a été effectuée. Des relations linéaires fortes ont été observées uniquement durant la phase exponentielle. Une reconstruction du coefficient de rétrodiffusion a permis de mettre en évidence que le POC était d’origine phytoplanctonique pour une espèce et d’origine bactérienne pour l’autre.